Je vous fais part de quelques passages que j'ai apprécié dans le roman autobiographique de Pascal Bruckner : "Un bon fils" paru en 2014 aux éditions Grasset.
Page 209 : " Grandir, c'est inventer sa vie ; vieillir, c'est la déduire de quelques principes antérieurs. Si les choix sont erronés, la vieillesse sera à leur image".
Page 182 : " Rien de plus difficile que d'être père : héros, il écrase de sa gloire, salaud de son infamie, ordinaire de sa médiocrité. Il peut être aussi un héros médiocre, un salaud touchant. Quoiqu'il fasse, il a tort, c'est trop ou pas assez. Hier, il étouffait sa progéniture, aujourd'hui, il pèche par son absence."
Page 183 : " Nous élevons nos enfants pour qu'ils nous quittent un jour et ils nous quittent quand nous avons plus besoin d'eux que d'eux de nous. la séparation n'en sera que plus déchirante".
Page 183 : " Ce qui se substitue au père, c'est la société des frères qui conduit au caïdatat, à la dictature des petites bandes dotées d'une structure disciplinaire sans faille. Le seul rite de passage devient alors l'émeute, l'affrontement avec la police ou d'autres gangs. On étonnerait nos gendarmes et CRS en leur expliquant que casqués, bottés, armés de leurs matraques, Ils aident à grandir ces jeunes gens qui les insultent."
Page 250 :" Le monde est un appel et une promesse ; il y a partout des êtres remarquables, des chefs d'oeuvre à découvrir. Il y a trop à désirer, trop à apprendre et beaucoup de pages à écrire. Tant qu'on crée, on demeure vivant. J'espère rester immortel jusqu'à mon dernier souffle."
Cet ouvrage s'il vous intéresse est à la médiathèque de Massy pour les Massicois!
Nouvel ouvrage de Laurent Gounelle que je viens de terminer de lire : "l'homme qui voulait être heureux"...
La quête vers le mieux être, lutter contre ses propres croyances pour s'approprier sa vie, voilà comment je perçois le propos de ce roman qui se lit très facilement.
Je me permets de vous citer quelques passages qui m'ont beaucoup plu :
- page 49 : " les êtres humains sont très attachés à tout ce qu'ils croient. Ils ne cherchent pas la vérité, ils veulent seulement une certaine forme d'équilibre, et ils arrivent à se bâtir un monde à peu près cohérent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure, et ils s'y accrochent inconsciemment."
- page 58 :" ce n'est pas en écoutant quelqu'un que l'on évolue. c'est en agissant et en vivant des expériences.... Celui qui se laisse arrêter par la première difficulté rencontrée ne va pas loin dans sa vie."
- page 90 : " Je ne crois pas en la chance. Je crois que chacun rencontre dans son existence un grand nombre d'opportunités en tout genre, et que certains savent les repérer et les saisir, d'autres pas."
- page 97 : " Il y a des circonstances où l'on est amené à faire des choix, donc à renoncer à des choses auxquelles on tient, pour aller vers ce que l'on a le plus à coeur... Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s'abstient de choisir, on s'abstient de vivre la vie que l'on voudrait... On ne peut pas réaliser le rêve de sa vie si l'on n'est pas prêt à faire des efforts et , si nécessaire, quelques sacrifices."
- page 117 : "Même au sein d'une famille aimante, chacun doit vivre sa vie. C'est bien de prendre en considération les effets de ce que l'on fait sur les autres afin de ne pas leur nuire, en revanche, on ne peut as toujours tenir compte de leurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprécier vos actions. Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vous n'êtes pas responsable des opinions d'autrui."
- page 130 : " Je pense que l'argent pourrait m'offrir une certaine liberté : j'ai le sentiment que plus on est riche et moins on dépend des autres ; par conséquent on devient libre de son temps, de ses activités, sans avoir de comptes à rendre... Le confort matériel n'apporte pas le bonheur ; en revanche, son absence peut parfois l'altérer, troubler le bonheur."
- page 134 : " Celui qui gagne de l'argent en donnant le meilleur de lui même et en respectant les autres peut s'enrichir en s'épanouissant."
- page 136 : " une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait,et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre choses qu'à nous-mêmes et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime."
- page 143 :" A certains moments, dans la vie, on n'a pas forcément beaucoup de choix, et ceux-ci sont peut-être douloureux, mais ils existent et, au final, c'est vous qui déterminez ce que vous vivez : vous avez toujours le choix, et c'est bien de garder à l'esprit cette idée... Plus on évolue dans la vie, plus on se débarrasse des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. et le choix, c'est la liberté... On ne peut pas être heureux si l'on se voit victime des événements ou des autres. Il est important de comprendre que c'est toujours vous qui décidez de votre vie, quelle qu'elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c'est vous qui êtes le directeur de vote vie. C'est vous qui êtes aux commandes. Vous êtes le maître de votre destin."
- page 160 : " Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi."
- page 164 : "Pour moi, une nouvelle vie commençait, et dorénavant, ce serait MA VIE, fruit de mes décisions, de mes choix, de ma volonté."
Donc vous l'aurez compris, je vous recommande absolument la lecture de cet ouvrage!
Amigas y Amigos Salseras y Salseros,
Voici la page d'informations sur le programme des Quais Salsa à Paris, et les animations dansantes de Paris Plage pour l'été 2014.
L'Association PDES a d'ores et déjà annoncé officiellement que les Quais Salsa auront bien lieu cette année, et que la soirée de lancement du Festival des Danses en Seine 2014, aura lieu le:
Mardi 1er Juillet 2014
Notez bien la date et ne manquez pas ce rendez-vous!
http://www.carmencita.fr/quais-salsa-paris-seine/520-quais-salsa-danse-sur-les-quais-de-seine-paris-salsa-plage-danse-en-seine-infos-2014
Histoire de ma petite Maman,
Le 30 août 1933 naissait à La Calle en Algérie une petite fille prénommée Marie-Thérèse par ses parents Anna et Joseph, des pieds noirs d'origine italienne.
C'était la cadette, Vincent l'aîné aujourd'hui disparu. Suivront Estelle, Xavier, Josiane et José.
Maman nous a beaucoup parlé lorsque tu étions petits de sa première vie sous le soleil méditerranéen. J'imaginais que c'était plutôt le paradis avec ses plages, ses pique-niques le dimanche, ses différentes communautés qui cohabitaient tout en se respectant nous qui vivions en caserne militaire dans la région parisienne... Ah, la nostalgie !
Très tôt Maman nous a inculqué des valeurs telles l'honnêteté, le travail, le courage, le sens du partage et des responsabilités. Et à ses filles, elle a toujours insisté sur la nécessité de devenir autonome pour une femme et la valeur de l'éducation.
Maman a toujours voulu que ses enfants fassent en sorte d'être maîtres de leur destin contrairement à la vie souvent difficile qu'elle a pu avoir.
Conduire sa propre vie et non la subir !
Personnellement, ce précepte m'a guidée tout au long de ma vie et je pense l'avoir inculqué à mes fils. Tout au long de sa vie, on doit faire des choix et ceux-ci impliquent des conséquences qu'il faut assumer...
Dans sa deuxième vie, en région parisienne, Maman a choisi de rester auprès d'un mari souvent colérique et de ses quatre enfants. Elle a cessé de travailler pendant quatorze ans privilégiant ainsi l'éducation de ses enfants. Sa famille a toujours été sa priorité. Elle a ainsi été une mère courage et une épouse exemplaire! Choix que je n'ai personnellement pas toujours compris...
A 40 ans, elle a repris le chemin d'une vie professionnelle et ce jusqu'à sa retraite.
C'est alors que débute sa troisième vie. Avec Papa, elle est venue s'installer à Castres, elle qui ne rêvait que d'une retraite dorée sous le soleil de la Méditerranée...
Bon, elle s'y est finalement adaptée et s'y est fait quelques copines : Renée, Maria , Viviane...
Son plus grand plaisir étant que ses enfants et petits-enfants viennent la visiter afin de partager des moments conviviaux. Ah son fameux « couscous au poisson » !
Dernièrement, elle nous a fait une grande frayeur ! Mais là non, pas motivée à nous abandonner. La vie continue !
Après plus de 45 jours d'absence, voici ce petit poème que j'ai écrit pour ma mère hospitalisée depuis cette date :
Le souffle de la vie
L'enfant naît
Première inspiration, premier souffle
L'air s'insuffle dans ses poumons
Premiers pleurs de l'enfant
Première joie de la mère
Elle qui porte tant d'espérances dans cet enfant en devenir...
J'inspire, je souffle ; j'inspire, je souffle...
L'enfant a grandi
Avec lui sa mère aussi
On ne naît pas mère
on le devient...
J'inspire, je souffle ; j'inspire, je souffle...
L'enfant vieillit
Et avec lui sa mère aussi
Il comprend mieux sa mère
Ses joies, ses peines...
Il devient à son tour, père, mère
J'inspire, je souffle ; j'inspire, je souffle...
L'enfant a peur
Pour sa Mère
Pour ses enfants
Pour les siens
La vie est si fragile...
J'inspire, je souffle ; j'inspire, je souffle...
Pourtant l'enfant se rappelle
Les joies, les petits bonheurs, les petits riens ordinaires
qui lui rappellent sa vie...
J'inspire, je souffle ; j'inspire... un souffle, le souffle de la vie.